mardi 7 décembre 2010

Contre la déforestation

GREEN : un film - documentaire de 48 minutes, à voir absolument ! (cliquer sur le titre pour aller directement sur la page du film, où vous pourrez le télécharger gratuitement)

Mon avis : magnifique... Choc émotionnel garanti : splendeur de la forêt tropicale à la biodiversité exceptionnelle face à la déforestation industrielle pour alimenter une chaîne scandaleuse, dont nous sommes le dernier maillon. Sans parole, mais sans équivoque possible, ce documentaire-film de Patrick Rouxel Les derniers jours d'une femelle orang-outan, en Indonésie, font prendre conscience de l'ampleur de la déforestation et de ses conséquences dramatiques.

A moi, à toi, de transformer la révolte qui nait en tant que témoin de ce désastre, en action(s) : chacun aura son moyen préféré, mais on peut déjà éviter de consommer/acheter des bois tropicaux, du papier venant du Sud-Est asiatique, de l'huile de palme, du bio-diesel issu de l'huile de palme, ...

jeudi 10 septembre 2009

Agriculture de plus en plus pauvre...

Les trois quarts du patrimoine génétique agricole ont disparu au cours du XXè siècle, selon une étude publiée le 08-09-09 par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO). L'étude en attribue la responsabilité aux diktats alimentaires imposés par les pays occidentaux, dont l'alimentation est principalement basée sur le blé, le riz, le maïs et le soja.

Source : Journal L'Alsace, 09-09-09

L'abandon des aliments traditionnels au profit des aliments commerciaux et pratiques s'accompagne souvent d'une augmentation de problèmes de santé comme l'obésité, le diabète et l'hypertension...

Un petit resto de nourriture "indigène", ce soir?

samedi 15 août 2009

Dotation en ovins reproducteurs pour 10 éleveuses

Fin juillet, le Projet d'Amélioration des Pratiques Agricoles en Milieu Oasien a acquis 12 ovins de race D'man (une race oasienne très prolifique) afin d'améliorer les élevages de 10 éleveuses du douar d'Afra (Idelsane, Skoura, Province de Ouarzazate). Chaque éleveuse reçoit une antenaise D'man pleine (antenaise = brebis avant sa 1ère mise bas). D'autre part, chaque groupe de 5 éleveuses reçoit un bélier reproducteur qui doit être géré en commun par elles (responsabilité collective)...
Petit reportage en images !

Un bélier couché dans le coffre du véhicule projet. Ils seront ensuite désentravés, pour voyager "debouts", ce qui est moins stressant.

Un des béliers acquis, tout juste chargé dans le véhicule projet : triste de partir, on dirait !?

A leur arrivée dans le douar où ils "travailleront", Afra. Ils ont l'air plus heureux !

Le déchargement des béliers, pour les mettre dans une bergerie où ils resteront en quarantaine (15 jours sans contacts avec d'autres animaux, pour vérifier leur bon état sanitaire)

Suite de l'aventure des béliers au prochain message !

samedi 11 juillet 2009

Mohammed VI, un roi en or massif

Au pouvoir depuis dix ans, le souverain marocain serait, selon le magazine financier Forbes, l’un des hommes les plus riches du monde. Et sa fortune aurait doublé au cours des dernières années.

Alors que la crise économique mondiale a eu des répercussions généralement négatives sur les fortunes des monarques du monde entier, Mohammed VI s’en tire plutôt bien : il a vu ses revenus presque doubler, contrairement aux autres. Il est à la tête d’un joli pactole s’élevant à 2,5 milliards de dollars [1,8 milliard d’euros] et il caracole à la septième place des rois les plus aisés du monde sur une liste comprenant quinze souverains. C’est ce que révèle le dernier palmarès du magazine américain Forbes. La publication spécialisée dans l’évaluation des fortunes des grandes célébrités de ce monde, notamment les monarques, place le roi du Maroc à la tête du classement relatif à l’accroissement des richesses pour l’année 2008. Sa fortune dépasse ainsi la fortune de l’émir du Qatar et elle est six fois supérieure à celle de l’émir du Koweït. [...]

Une telle augmentation de la fortune royale paraît peut-être tirée par les cheveux, mais les faits sont pourtant là : être aussi fortuné dans un pays où plus de 5 millions d’habitants vivent avec 10 dirhams par jour [0,88 euro], où le salaire minimum légal est de 55 dirhams par jour [5 euros], est plutôt troublant. Rappelons que le Maroc est toujours à la 126e place dans le classement du rapport mondial sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et que le taux de pauvreté au Maroc est passé à 18,1 %. La dette extérieure publique du Maroc a enregistré une augmentation de 10 % par rapport à 2007, pour atteindre la somme de 11,9 milliards d’euros. Cela représente 20 % du PIB et 39 % des recettes courantes de la balance des paiements. Cette situation critique rend le train de vie fastueux du roi plus que choquant. Celui-ci perçoit une liste civile de 40 000 dollars mensuels non soumis à l’impôt.

La fortune de Mohammed VI a été multipliée par cinq

“Jamais Hassan II ni la famille royale ne sont apparus dans les classements des fortunes mondiales, établis notamment par le magazine américain Forbes”, ajoute cet observateur. Alors qu’elle était estimée à 500 millions de dollars au début des années 2000, la fortune de Mohammed VI a en effet été multipliée par cinq, à en croire le magazine américain. Et encore, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. La fortune royale a toujours été enveloppée d’un halo de mystère. Rares sont les personnes qui ont osé faire des estimations de cette fortune. [...]
Elle comprend, au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles qui ont été pour la plupart confisquées aux colons à la suite de la “marocanisation” instaurée par Hassan II, le groupe Omnium nord-africain (ONA : mines, agro-industrie, communications, assurances, distribution), la Sevam (emballage, embouteillage), Primarios (mobilier), la Compagnie chérifienne des textiles (CCT : textiles, films de serre agricole)… Plusieurs immeubles à Paris et à New York, de nombreuses propriétés en France et aux Etats-Unis. Au début de son règne, l’entourage du monarque avait peaufiné pour lui une image de “roi des pauvres”, qui a vite cédé la place à celle d’un roi amasseur de fortune. Aujourd’hui, il est plus que jamais présent dans le paysage économique du pays. Détenteur de la plus imposante fortune du pays, le roi est à la fois premier entrepreneur, ­premier banquier, premier exploitant ­agricole, etc. “Monarque exécutif”, comme il insiste pour le rappeler dans certains de ses discours, il bénéficie de pouvoirs constitutionnels lui conférant le statut hégémonique de juge et partie. Cette situation suscite de plus en plus de commentaires appuyés de la part d’investisseurs nationaux et étrangers. On se souvient du coup d’éclat de Miloud Chaâbi, patron d’Ynna Holding, qui a appelé à ce que le monarque “sorte des affaires”. La prévalence de la monarchie dans le secteur économique n’a jamais été aussi forte. Elle s’est accentuée depuis la mort de Hassan II. L’argument qui veut que le chef de l’Etat soit aussi aux commandes de l’économie pour mener la locomotive d’un royaume à la ­croissance présente plusieurs limites. La manière déséquilibrée dont sont menées ses affaires et la prédation de ses holdings depuis son accession au trône battent en brèche cette argumentation. La fortune royale a toujours été un grand tabou. [...]

samedi 28 mars 2009

Mbruk l'blog !!!

Salamaleikum

Ca y est, je m'y suis mise ! A quoi? Oh, à la communication virtuelle sur la Toile par un blog... communication, dis-je? Oui, sur mes activités au Maroc, activités passées comme l'étude de la gestion de l'eau dans une oasis du Tafilalet (Jorf, Sud-Est du Maroc), activités présentes dans le Projet d'Amélioration des Pratiques Agricoles en Milieu Oasien, vallées du Drâa et du Dadès.

Le défi, c'est d'alimenter ce blog... Je compte sur vous, toi, lui, elle, pour me poser tout un tas de questions, réagir aux messages, aux articles, photos et divers autres documents qui seront postés sur le blog.

Bonne lecture !